- Auteurs(es)
Bruno Druart
Patrick Angonin
- Mise en Scène
Anne Bourgeois
- Production
Les Lucioles
Première/Création le 06-04-2023
Lieu : Théâtre de Passy
95 rue de Passy, Paris, 75016, France
Quelques notes de Anne Bourgeois
Une pièce de théâtre en quatre actes, rythmée et jubilatoire, ayant pour personnage central le génial compositeur dans les dix dernières années de sa vie.
Le travail de la mise en scène consistera à reproduire, comme un effet miroir, la construction dramaturgique des opéras-bouffes du XIXe siècle : sensation d’avoir une petite troupe sur le plateau, personnages avec emplois bien marqués, intrigue permettant tout à la fois le rire et la peinture d’une société, ajout de chansons célèbres empruntées à Offenbach…le tout dans une langue tour à tour littéraire et populaire.
Le charme fou de la pièce provient de l’ambiance « fin de second empire » que les auteurs ont su restituer, de cette inquiétude joyeuse et loufoque qui semble habiter Offenbach entre 1869 et 1879, jonglant entre dettes, amours contrariées et succès phénoménaux. C’est une idée théâtralement très inspirante d’inventer le quotidien d’un de nos plus grands génies comiques, de le montrer à ce moment de sa vie où il est directeur de théâtre, ce qui permet à la mise en scène de ne pas quitter le plateau du théâtre, mais aussi de partir de vérités historiques pour chercher à stigmatiser certaines situations…Ainsi les clichés comiques sont les bienvenus dans notre travail, mais le jeu, lui, reste vrai et sincère : Offenbach ( Jean-Paul Farré ) se montre plutôt avare, brillant manipulateur et amoureux des femmes, la cantatrice Hortense Schneider ( Héloïse Wagner ) combine intelligence, frivolité et odieux caprices, la fidèle secrétaire ( Claudine Barjol ) est fine, piquante et féministe comme une soubrette de Molière, le concierge du théâtre ( Daniel Jean-Colloredo ) est un monstre rétrograde d’égoïsme et de rancœur, la jeune première si fraîche et si pure ( Alexie Ribes ) a plus d’un tour dans son sac -dont cancan et chansons coquines-, et l’ami fidèle et loyal ( David Le Roch ) sert avant tout de cocu-souffre-douleur naïf…
Le travail de la mise en scène consistera à reproduire, comme un effet miroir, la construction dramaturgique des opéras-bouffes du XIXe siècle : sensation d’avoir une petite troupe sur le plateau, personnages avec emplois bien marqués, intrigue permettant tout à la fois le rire et la peinture d’une société, ajout de chansons célèbres empruntées à Offenbach…le tout dans une langue tour à tour littéraire et populaire.
Le charme fou de la pièce provient de l’ambiance « fin de second empire » que les auteurs ont su restituer, de cette inquiétude joyeuse et loufoque qui semble habiter Offenbach entre 1869 et 1879, jonglant entre dettes, amours contrariées et succès phénoménaux. C’est une idée théâtralement très inspirante d’inventer le quotidien d’un de nos plus grands génies comiques, de le montrer à ce moment de sa vie où il est directeur de théâtre, ce qui permet à la mise en scène de ne pas quitter le plateau du théâtre, mais aussi de partir de vérités historiques pour chercher à stigmatiser certaines situations…Ainsi les clichés comiques sont les bienvenus dans notre travail, mais le jeu, lui, reste vrai et sincère : Offenbach ( Jean-Paul Farré ) se montre plutôt avare, brillant manipulateur et amoureux des femmes, la cantatrice Hortense Schneider ( Héloïse Wagner ) combine intelligence, frivolité et odieux caprices, la fidèle secrétaire ( Claudine Barjol ) est fine, piquante et féministe comme une soubrette de Molière, le concierge du théâtre ( Daniel Jean-Colloredo ) est un monstre rétrograde d’égoïsme et de rancœur, la jeune première si fraîche et si pure ( Alexie Ribes ) a plus d’un tour dans son sac -dont cancan et chansons coquines-, et l’ami fidèle et loyal ( David Le Roch ) sert avant tout de cocu-souffre-douleur naïf…
En Résumé
Glorifiant le principe du théâtre dans le théâtre, nos six personnages vont donner au spectateur une bouffée d’amour joliment surannée, et s’amuser avec le style inégalable d’Offenbach, aussi qualifié « d’institution » par les journaux de l’époque.
Distribution
- Jean-Paul Farré
- (dans le rôle de Offenbach)
- Héloïse Wagner
- Claudine Barjol
- puis
- Catherine Vranken
- Daniel Jean-Colloredo
- Alexie Ribes
- David Le Roch
Création
- Auteurs
- Bruno Druart
- et
- Patrick Angonin
- Mise en Scène
- Anne Bourgeois
- Scénographie
- Olivier Prost
- Costumes
- Jean-Daniel Vuillermoz
- Perruques et Postiches
- Catherine Saint-Sever
- Musique
- Michel Winogradoff
- Lumière
- Jean-Marie Prouveze
Galerie d'Images
La Presse
(Mise à jour le Mardi 10 Décembre 2024)
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