- Auteurs(es)
Daniel Besse
Agnès Besse
- Mise en Scène
Anne Bourgeois
- Production
Théâtre Hébertot
Première/Création le 14-01-2011
Lieu : Théâtre Hébertot
78 bis, bd des Batignolles, Paris, 75009, France
Quelques notes de Anne Bourgeois
Lorsqu’une épouse (Josiane Stoléru) demande à son mari (Patrick Chesnais) où est le chien, lorsqu’une pointe d’angoisse perce dans sa voix, qu’il est onze heures du soir, que le monsieur en manteau, une laisse vide à la main, enfoncé dans le canapé, répond « je ne sais pas »… c’est que la tragédie du quotidien plane sur le couple. Elle et lui forment pourtant un ensemble remarquablement construit, leur place dans la société est assumée, ces gens-là sont résolument des gens de la ville, ouverts au monde, ils ont une conscience citoyenne très développée, mais pour eux comme pour d’autres, un rouage dans la machine est venu ralentir leur course, les ramener à leur solitude, casser leur belle harmonie de naguère. Il en va de même pour leur brillant meilleur ami, (Sam Karmann) qui vient chercher auprès d’eux en pleine nuit la chaleur et le réconfort qu’un chien trouve près de ses maîtres.
L’absence du chien, ce sont les non-dits qui émergent. Quand « Toutou » disparaît, rien ne peut être comme avant. « Toutou », c’est une parabole comique de la vie moderne construite sur des schémas urbains dérisoires, la drôle d’histoire des propriétaires de chien emmurés dans une affection animale qui canalise leurs manques. Le départ du chien stigmatise les fractures, celles de l’amitié, de l’amour, du désir. Se pourrait-il qu’il revienne ?…
Les auteurs signent une comédie aussi tendre qu’elle peut être vive et âpre, grâce à une situation de départ qui oscille entre burlesque et poésie. Les interventions du meilleur copain sont des variations désopilantes sur les différentes manifestations de l’amitié, ses exigences, sa tyrannie injuste, l’asservissement assumé qui lie parfois ceux qui s’aiment.
Le rire est dans la vérité de l’écriture, dans ce théâtre-miroir qui n’attend que le son des interprètes pour résonner, dans leurs excès qui les poussent hors d’eux-mêmes, cassant les apparences du réalisme pour rejoindre la comédie.
L’absence du chien, ce sont les non-dits qui émergent. Quand « Toutou » disparaît, rien ne peut être comme avant. « Toutou », c’est une parabole comique de la vie moderne construite sur des schémas urbains dérisoires, la drôle d’histoire des propriétaires de chien emmurés dans une affection animale qui canalise leurs manques. Le départ du chien stigmatise les fractures, celles de l’amitié, de l’amour, du désir. Se pourrait-il qu’il revienne ?…
Les auteurs signent une comédie aussi tendre qu’elle peut être vive et âpre, grâce à une situation de départ qui oscille entre burlesque et poésie. Les interventions du meilleur copain sont des variations désopilantes sur les différentes manifestations de l’amitié, ses exigences, sa tyrannie injuste, l’asservissement assumé qui lie parfois ceux qui s’aiment.
Le rire est dans la vérité de l’écriture, dans ce théâtre-miroir qui n’attend que le son des interprètes pour résonner, dans leurs excès qui les poussent hors d’eux-mêmes, cassant les apparences du réalisme pour rejoindre la comédie.
En Résumé
Alex a perdu Toutou, de quoi s’attirer les foudres de Zoé. Aiment-ils tous les deux autant leur chien ? L’absence de Toutou ouvre la boite de Pandore des griefs conjugaux. En une soirée, l’amour pour leur chien, l’amitié pour leur ami Pavel, leur passé et leur présent, tout se rejoue. Il n’est pas anodin de perdre son chien…
Distribution
- Patrick Chesnais
- Josiane Stoléru
- Sam Karmann
Équipe
- Assistante à la Mise en scène
- Sonia Sariel
- Scénographie
- Stéfanie Jarre
- Lumière
- Gaelle De Malglaive
- Musiques et Sons
- Jacques Cassard
- Costumes
- Mimi Lempicka
Galerie d'Images
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