- Auteur(e)
Sophie Forte
- Mise en Scène
Anne Bourgeois
- Production
Atelier Théâtre Actuel
Première/Création le 18-05-2018
Lieu : Théâtre Rive Gauche
6, rue de la Gaîté, Paris, 75014, France
Quelques notes de Anne Bourgeois
Les comédies de Sophie Forte sont toujours un savoureux mélange de portraits de personnages urbains et de rencontres impossibles. Dans « Voyage en Ascenseur », elle trouve une fois encore un sujet éminemment théâtral: deux êtres que tout oppose se retrouvent enfermés dans un ascenseur pendant le long week-end de l’Ascension. La femme : fragile épouse d’un PDG qui la délaisse; lui: l’homme de ménage de la société. Elle est hypocondriaque, mal dans sa vie, à fleur de peau; Il vient d’une Afrique lointaine, il est libre et heureux.
A partir d’une situation de comédie catastrophique, un ascenseur bloqué, Sophie Forte réussit à parler de sujets très forts, comme la peur de l’Autre, les préjugés, les différences culturelles, et réussit comme dans toutes ses pièces, à introduire poésie et surnaturel dans une écriture très concrète.
J’ai déjà eu le plaisir de mettre en scène « Sur le Fil », une autre « Comédie de la rencontre » écrite par Sophie Forte où les deux personnages ne se voyaient jamais… Ici, la promiscuité et l’espace obligé de l’ascenseur sont des contraintes scénographiques à partir desquelles nous allons chercher la vérité et le réalisme; mais à l’aide de la lumière, de l’image, du son et des acteurs, nous allons aussi chercher un second espace, qui est celui des fantasmes et du cœur secret des personnages. De même qu’il y a plusieurs façons de cohabiter et d’appréhender l’étrangeté de ce que nous connaissons mal, il y a plusieurs façons de faire évoluer l’histoire: ces deux personnages enfermés dans l’ascenseur vont devenir un support magnifique l’un pour l’autre, et emmener le spectateur vers une émotion profonde. Comédie quasi burlesque au départ, « Voyage en Ascenseur » est finalement une très jolie variation sur la confrontation avec soi-même.
A partir d’une situation de comédie catastrophique, un ascenseur bloqué, Sophie Forte réussit à parler de sujets très forts, comme la peur de l’Autre, les préjugés, les différences culturelles, et réussit comme dans toutes ses pièces, à introduire poésie et surnaturel dans une écriture très concrète.
J’ai déjà eu le plaisir de mettre en scène « Sur le Fil », une autre « Comédie de la rencontre » écrite par Sophie Forte où les deux personnages ne se voyaient jamais… Ici, la promiscuité et l’espace obligé de l’ascenseur sont des contraintes scénographiques à partir desquelles nous allons chercher la vérité et le réalisme; mais à l’aide de la lumière, de l’image, du son et des acteurs, nous allons aussi chercher un second espace, qui est celui des fantasmes et du cœur secret des personnages. De même qu’il y a plusieurs façons de cohabiter et d’appréhender l’étrangeté de ce que nous connaissons mal, il y a plusieurs façons de faire évoluer l’histoire: ces deux personnages enfermés dans l’ascenseur vont devenir un support magnifique l’un pour l’autre, et emmener le spectateur vers une émotion profonde. Comédie quasi burlesque au départ, « Voyage en Ascenseur » est finalement une très jolie variation sur la confrontation avec soi-même.
En Résumé
C'est l'histoire d'une rencontre improbable entre Juliette et Moctawamba.
Vendredi soir, Juliette, la femme du Patron, angoissée, énergique, drôle, hystérique, abandonnée, complètement citadine, et l'homme de ménage Moctawamba, africain mutique, lunaire, poète, secret et père de famille, se retrouvent coincés au deuxième sous-sol de l'entreprise.
Ces deux univers que tout oppose vont permettre, peu à peu, d'agrandir cet espace de jeu pour s'ouvrir et s'enrichir, tout comme notre regard sur les autres.
Vendredi soir, Juliette, la femme du Patron, angoissée, énergique, drôle, hystérique, abandonnée, complètement citadine, et l'homme de ménage Moctawamba, africain mutique, lunaire, poète, secret et père de famille, se retrouvent coincés au deuxième sous-sol de l'entreprise.
Ces deux univers que tout oppose vont permettre, peu à peu, d'agrandir cet espace de jeu pour s'ouvrir et s'enrichir, tout comme notre regard sur les autres.
Distribution
- Corinne Touzet
- (dans le rôle de Juliette)
- Modeste Dela N’Zapassara
- puis
- Jean-Erns Marie-Louise
- (dans le rôle de Moctawamba)
Équipe
- Assistante à la mise en scène
- Betty Lemoine
- Lumière
- Denis Schlepp
- Musiques et Sons
- François Peyrony
- Costumes
- Virginie Houdinière
- Décors
- Jean-Michel Adam
- Vidéo
- Stéphane Cottin
- Images
- Léonard
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